PR 11 Saint Antonin Noble Val (Cadene – Valade – Servanac)

Publié le 20 Janvier 2022

Belle vue depuis le cirque de Bône
Belle vue depuis le cirque de Bône
Belle vue depuis le cirque de Bône
Belle vue depuis le cirque de Bône
Belle vue depuis le cirque de Bône

Belle vue depuis le cirque de Bône

C’est sous un beau soleil que  nous nous retrouvons au parking du Cirque de Bône pour cette randonnée sur le plateau de Servanac

Un peu d’histoire sur Le cirque de Bône

Château des Vicomtes de Saint Antonin

Le "castel de Bona" est mentionné pour la première fois le 2 août 1155, dans l'acte de délimitation d'une des trois parties de la vicomté de Saint Antonin où il figure parmi les biens des vicomtes. A partir de cette date, son histoire suit celle de la vicomté. En 1247, Isarn, l'un des vicomtes de Saint Antonin, cède le château de Bône au roi de France en même temps que la ville de Saint Antonin, auparavant il doit révoquer ses donations faites le 23 mai 1238 à R. de Caussade. En octobre 1249, puis en mars 1251, Bernard Hugues, son frère, abandonne à son tour tous ses droits sur la ville de Saint Antonin et dans le "castrum" de Bône. Le château disparaît alors des textes. Par son site qui surplombe l'Aveyron, le château de Bône est comparable à ceux de Najac et Laguépie en amont, ou ceux de Penne et Bruniquel en aval. Tous contrôlaient cette vallée qui constituait un axe de circulation privilégié entre le Rouergue et l'Aquitaine. Le site de Bône se trouve à trois kilomètres en aval de Saint Antonin. A cet endroit, l'Aveyron décrit une boucle très fermée et détermine un éperon qui fait face à un ample cirque de falaises limitant le causse d'Anglars. Ce promontoire, long de 480 mètres, est orienté est-ouest avec un à-pic au nord et des terrasses au sud. A l'ouest, il est surplombé par le rebord du plateau de Servanac. Le château, établi au départ de l'éperon sur un rocher abrupt, dominait l'amont et l'aval du cours d'eau. La plate-forme la plus élevée n'a pu porter qu'une tour, dont il reste quelques assises de pierre. Dans le prolongement de l'arête rocheuse, à l'est et au sud, plusieurs vestiges de murs pourraient indiquer la présence d'une basse-cour. Une enceinte au tracé irrégulier, justifié par la sinuosité des rochers, devait compléter la défense de la tour. Le site semble avoir été rapidement abandonné, sans doute en raison de son relief accidenté et de la proximité de la ville de Saint Antonin. En l'absence de fouilles, il se révèle impossible de localiser l'église Notre-Dame de Bône mentionnée en 1334, puis en 1537, qui devait se situer entre la rivière et le château, sur le versant sud.

Source Architecture et Patrimoine

Nous découvrons un joli lavoir avant d'arriver à Servanac

un joli lavoir
un joli lavoir
un joli lavoir

un joli lavoir

Après quelque Km nous voilà à Servanac d’où  vient le nom donné au plateau.  Les habitants les  Servanacaises et les Servanacais

Le village de Servanac
Le village de Servanac
Le village de Servanac
Le village de Servanac
Le village de Servanac
Le village de Servanac
Le village de Servanac
Le village de Servanac
Le village de Servanac
Le village de Servanac

Le village de Servanac

Hameau de SERVANAC  son toponyme :

 (d’après le livre Toponymie du Tarn et Garonne de Paul BURGAN et André LAFON et le dictionnaire des Paroisses de Gayne) 

La forme la plus ancienne connue vers 1268 est " Servanacum" pour devenir "boria de Servanac" vers 1464, et Seurenac en 1640. Le toponyme est probablement issu d'un anthroponyme gallo-romain "SERVANUS" dérvé de SERVUS (esclave) suivi du suffixe ACUM.

Hameau de SERVANAC  son histoire :

La paroisse attestée dès 1268 était un prieuré de l'abbaye de Saint ANTONIN bien qu'elle fût située dans le diocèse de CAHORS (46-Lot). Elle avait 2 annexes Sainte Eulalie del Candé (rattachée à Lapenche 82140 et Cazals 82140. Elle comptait 1000 paroissiens en 1852

Hameau de  SERVANAC  son patrimoine 

  • L'église dédiée à la Nativité de Notre Dame, fut ruinée par les Calvinistes en 1567 et reconstruite 30 ans plus tard. Elle était encore en 1634 dans un état de dénuement absolu. C'est une édifice solidement bâti, mais enfoui partiellement dans les terres du cimetière. Son aspect général n'a guère varié depuis le 17e siècle. Le plan comprend un chœur à 5 pans inégaux et une nef de 3 travées; la voûte est nervée dans le chœur, en berceau brisé dans la nef; celle-ci est sur 2 travées bordées de chapelles. La porte d'entrée se trouve dans un vestibule qui communique aussi avec le presbytère. Sur la partie intérieure de ce vestibule s'élève le clocher, tour carrée de 2 étages inégaux coiffée d'une flèche en ardoises.

L'oratoire Notre-Dame-de-La-Salette date du troisième quart du 19e siècle. Ce groupe sculpté représente l'Apparition de la Vierge aux deux jeunes bergers (Maximin Giraud et Mélanie Calvat) de La Salette, le 19 septembre 1846. Il est l'œuvre du fabricant toulousain Connac d'après Patrimoine en Occitanie . d’après Patrimoine en Occitanie

Le retour vers le cirque de Bône ce fait par des petits sentiers bordés de pierres

Le retour

Le retour

Belle balade le GPS annonce 12 Km 500

Le tracé

Le tracé

Rédigé par Gérard

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D
Encore de bons moments sur les chemins de randonnées 💙
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