Randonnées sur le plateau de L'Aubrac ,et la Margeride
Publié le 25 Septembre 2020
Départ d'Albi 8 heures 30 avec Anne Marie et Bernard pour une escapade sur le beau plateau de L'Aubrac et de la Margeride ,il fait beau et la météo nous annonce une belle semaine ensoleillée que demander de plus
Un arrêt s'impose à Aubrac village mythique
Un peut d'histoire sur Aubrac
Depuis l'histoire d'Adalard qui se jura, après avoir été pris dans un guet-apens à l'approche d'Aubrac, d'y fonder la Dômerie d’Aubrac ou hôpital d'Aubrac,
Voici la plus ancienne version de l'aventure d'Adalard (XVe siècle) :
Adalard, revenant de Compostelle avec sa suite de trente chevaliers, traversait l'Aubrac au crépuscule et cherchait sans doute un abri pour la nuit lorsqu'il avisa une grotte, cachée au plus profond des bois. Mais là, horreur ! Les pèlerins y trouvèrent vingt à trente têtes de voyageurs assassinés. Ce ne pouvait être que des pèlerins de Compostelle ! Le Christ apparut alors et demanda à Adalard de fonder un hôpital en cet endroit dangereux. Adalard acheva son pèlerinage et revint, seul, obéir à l'ordre divin
Jusqu’au XIè siècle, l’Aubrac était couvert de profondes forêts où se cachaient des brigands qui attaquaient les pèlerins venant du Puy-en- Velay et se rendant à Saint-Jacques de Compostelle. Le rude climat et l'insécurité incitèrent Adalard, comte d'origine flamande, à fonder une abbaye afin de protéger les pèlerins. Elle fut construite par les moines en 1120. On l’appela l’Abbaye d’Aubrac. Aujourd’hui, subsistent quelques vestiges majeurs de cet ensemble : l’église Notre-Dame, l’hôpital et la tour des Anglais. Aubrac, lieu mythique marqué par le poids de l’histoire, est classé aux Monuments historiques
La traversée de l'Aubrac était particulièrement périlleuse en raison des tourmentes de vent ou de neige qui pouvaient surprendre le pèlerin. La tour de l'église renferme la cloche Maria, dite la « cloche des perdus ». Comme son surnom l'indique, elle avait pour vocation de guider les pèlerins égarés dans la neige ou le brouillard en direction de la Dômerie
Tour des anglais Les ravages des Anglais pendant la guerre de Cent ans, qui obligèrent les religieux à se fortifier et à construire en 1353 la tour que l’on appelle aujourd’hui improprement Tour des Anglais
Arrivée à Nasbinals 11 heures 30 nous prenons possession de notre gîte
Un peut d'histoire sur Nasbinals
Charmant petit village de moyenne montagne (1180m), Nasbinals compte 509 habitants. Les habitations lovées autour de l’église donnent au village un caractère chaleureux et accueillant
50 ans avant notre ère, lors de la conquête de la Gaule, Jules César trouve parmi les peuples qui s’opposent à sa progression, les Gabales, dont le territoire s’étend d’Aubrac en Margeride et des Causses aux Cévennes.
Les premières communautés chrétiennes remontent au VII° siècle avec l’évangélisation par Grégoire de Tours qui souhaitait mettre un terme aux rites païens pratiqués au lac de Saint Andéol près du mont « Hélanus ». Les premières églises de Marchastel et Nasbinals furent construites à ce moment-là.
Après 951, nombreux sont les pèlerins qui suivent les pas de l’évêque Godescalc, premier français à parcourir le chemin du Puy en Velay à Conques. Dans ce mouvement, on connaît le rôle déterminant joué par les ordres monastiques. Autour des abbayes mères, se multiplient fondations et prieurés d’où se développent les voies qui permettent l’essor du pèlerinage et autour desquels se dessine le noyau des bourgs actuels.
Au début du XIe siècle, un prieuré autour de l’église de Nasbinals témoigne d’une communauté villageoise.
En 1074, les moines de St Victor de Marseille firent éclore la robuste église de style roman devenant un de leurs prieurés qui offrait un abri sûr aux pèlerins avant de franchir le plateau et rejoindre Aubrac.
En 1135, le prieuré est rattaché à la Dômerie d’Aubrac et ce jusqu’à la Révolution.
L’église Sainte Marie de Nasbinals est aujourd’hui un des fleurons de l’art roman en Aubrac. Elle est remarquable par la polychromie de ses matériaux, son clocher octogonal et la voûte de la nef en ogive.
Après midi notre 1ere randonnée la cascade de Déroc
Cascade du Déroc Il s’agit d’un des sites naturels les plus remarquables de l’Aubrac. L’affluent du Bès et les eaux du lac des Salhiens viennent se précipiter sur le rebord de basalte sous lequel s’est formée une grotte constituée d’orgues basaltiques remarquables par leur géométrie. Il est possible d’accéder au pied de la chute d’eau par un sentier qui contourne la falaise. En détournant votre regard de la cascade, la jolie Vallée de la Gambaïse.
Les grands espaces de l’Aubrac
Sur 2 500 km2, forêts et pâturages se partagent le plateau de l’Aubrac. Après la transhumance qui marque le début de la belle saison à la fin du mois de mai, on y croise les troupeaux de vaches de la magnifique race Aubrac, autour d’innombrables abris de bergers les “burons”.
Nous avons été envahis d’émotions en arpentant des paysages magiques, où la lumière changeante à tout moment sculpte les courbes et les rochers, créant une ambiance unique.
La race Aubrac
Avec ses yeux maquillés de khôl, la vache Aubrac est reconnaissable entre mille.
Associée aux burons, dans lesquels on transformait son lait en tome fraîche et en fourme durant l’estive, elle contribue à la fabrication de si bonnes choses qu’on lui voue un véritable culte.
Une faune et une flore exceptionnelle
En se baladant, vous ne pourrez qu’apprécier la faune et la flore exceptionnelles de l’Aubrac. C’est l’une des flores les plus riches d’Europe, plus de 1 000 espèces, des plus communes, comme la gentiane jaune
Nous continuons notre balade vers Le Puy De La Tuile
Culminant à 1279 m d'altitude, le Puy de la Tuile permet un point de vue à 360° exceptionnel, sommet le plus haut du secteur on peut y admirer grâce à la table d'orientation les 3 régions et les 4 départements : Cantal et Haute-Loire (Auvergne), Lozère (Languedoc-Roussillon), Aveyron (Midi-Pyrénées).Le Puy de la Tuile est classé en Espace Naturel Sensible et zone Natura 2000.
Un petit détour par Marchastel
Le bourg de Marchastel est adossé à un pic basaltique au sommet duquel se trouvait jadis un château. Les tourbières font parties du patrimoine paysager, elles sont pour la plupart issues de la fin de la dernière glaciation.
Les vastes pâturages sont consacrés à l’estive de bovins de race Aubrac. Ils sont parsemés de roches erratiques. Des murets de granites parcourent les immenses étendues de verdure et semblent rejoindre le ciel.
Une Balade sur la route des lacs
Lac des Salhiens Situé à proximité du ruisseau Bès, le lac des Salhiens s’étend sur 4 hectares. Son exutoire forme un cours d’eau qui donne quelques mètres plus bas la Cascade du Déroc.
Lac de Saint Andéol Situé à 1225 m d’altitude, le lac de Saint Andéol est le plus grand des lacs naturels. Il faisait, à l’époque Gallo-romaine, l’objet d’un culte païen. Les habitants de l’Aubrac s’y rendaient en procession en vue d’obtenir guérison d’ulcères, de rhumatismes… Ils jetaient dans le lac des offrandes telles que des denrées comestibles, des toisons de mouton, afin d’éloigner de leur contrées les orages de grêle.
Lac de Born L’histoire du lac de Born raconte que François 1er a fait remplir le lac de carpes en remerciement en contrepartie de services rendus par les moines d’Aubrac. Son nom est encore plus ancien puisqu’en celte cela signifie dieux des eaux. Comme tous les autres lacs de l’Aubrac, le lac de Born est un lac de surcreusement glaciaire, situé à 1260 m d’altitude.
Col de Bonnecombe (1350 m) Le site de Bonnecombe se situe sur plusieurs communes du canton de St-Germain-du-Teil. Il est classé ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique) par le Ministère de l’Environnement. Il est reconnu comme tel pour sa diversité et sa richesse biologique. Plus particulièrement, la tourbière ceinturant l’étang de Bonnecombe) est riche en espèces rares. On y trouve par exemple l’Andromède à feuilles de polium qui s’y développe harmonieusement.
Nous sommes en Aubrac un resto dans un buron s'impose sur la route des lacs au buron de Cap Combattut
Retour a Nasbinals une petite pose s'impose bien sur avec une Aubrac
Une grande randonnée faite a la boussole et a la carte IGN et oui il fallait la trouver la table d'orientation Du Signal de Mailhebieu pas de balisage pas de sentier il n'y a qu'a voir ce que dit Wikipédia
Le signal de Mailhebiau (ou Mailhe-Biau) est le point culminant de l'Aubrac, à 1 469 m d'altitude. Il est partagé entre les départements de l'Aveyron et de la Lozère, le sommet lui-même étant situé dans ce dernier département
Ce que dit Wikipédia
L’ascension du sommet peut se faire du côté lozérien à partir de la « route des lacs » un peu au nord du col de Bonnecombe au point côté 1 328 m . Même si le dénivelé est relativement faible, la distance à parcourir est grande et l'accès est malaisé du fait de l'absence de sentier sur la quasi-totalité du parcours, d'un fléchage inexistant et d'un grand nombre de clôtures à franchir
Texte trouver .A vous tous visiteurs, qui foulez mon sommet, je voudrais simplement dire toute la joie de vous savoir ici, admirant en émoi ces grands plateaux d'Aubrac dans toute leur beauté. Depuis l'aube des temps je surveille en secret ces paysages durs, ces étendues de bois, cette mer de gazon où l'homme n'est pas roi mais soumis aux rigueurs de ce sol désolé... . C'est avec ces mots que la table d'orientation du point culminant des monts d'Aubrac vous accueillera. Ce sommet aux pentes très douces offre aux randonneurs de superbes vues sur tout le plateau de l'Aubrac mais également sur les monts du Cantal, les grands Causses et le massif des Cévennes.
Mercredi nous changeons de gîte nous allons plus vers la Lozère et la Margeride
Une randonnée autour de la station de pleine nature de la baraque de Bouvier ou l'ont trouve une vingtaine de chalets bois à louer très sympa une bonne adresse a retenir
Une randonnée autour de Javols et visite du village et de son musée
Une randonnée autour de Javols et visite du village et de son musée
Qui pourrait se douter qu'en lieu et place du petit bourg de Javols, s'étendait autrefois la capitale gallo-romaine des Gabales ? Cette tribu, dont le territoire correspond aux limites de l'ancien Gévaudan, avait, en effet, établi sa capitale juste après la conquête romaine à l'emplacement de la traversée du Triboulin et de la voie commerciale majeure reliant alors Lyon à Toulouse (le -ritum, d'Anderitum, signifiant passage à gué ou grand gué en gaulois).
Près de 200 ans de fouilles !
Capitale éphémère, Javols est aussi remarquable par l'ancienneté de ses fouilles au niveau national. En effet, les premières fouilles ont débuté dès 1828 avec la découverte d'une borne milliaire par des érudits locaux. Les équipes de fouilleurs amateurs se succèdent au XIXe siècle, puis des entreprises plus importantes sont menées avant et après la 2e guerre mondiale par le Docteur Charles Morel, puis par l'abbé Peyre entre 1969 et 1978. Ce n'est qu'à partir de 1987 que des recherches plus pointues et plus rigoureuses sont lancées avec une équipe de l'Université de Naples (Raffaella Pierobon-Benoît). Un programme collectif de recherche est également mis en place, en 1996, par Alain Ferdière (Université de Tours) afin de poursuivre les investigations et mobiliser différents spécialistes. Ainsi, jusqu'en 2010, dernière année de fouille, les étudiants en archéologie investissent Javols et mettent au jour plusieurs secteurs de la ville antique.
Une balade pour visiter Malzieu
Perle de la vallée de la Truyère, nichée au cœur de la douce Margeride, l'accueillante cité médiévale de Le Malzieu-Ville conserve de beaux témoignages de son passé d'ancienne place forte du Gévaudan. En flânant le long du parcours historique, on admire ses remparts, ses tours, ses portes fortifiées et ses maisons anciennes.
Le truc de Fortunio
Le truc de Fortunio est le point culminant de la Margeride et de fait un poste d'observation du lac de Charpal de premier choix. Les blocs de granit vous permettront de prendre encore un peu plus de hauteur et d'obtenir des premiers plans intéressants. Malgré une beauté relative, l'antenne relais se trouve être très graphique et minimaliste en image.
Le truc de Fortunio est équipé à son sommet d'antennes relais pour la télévision, les radios du service public et la téléphonie mobile afin de desservir le nord de la Lozère et le Sud du Cantal. Ce relais, qui utilise une tour d'une hauteur de 105 mètres Le truc de Fortunio est un sommet du plateau de Charpal, classé en zone Natura 2000.La table d'orientation du truc de Fortunio, érigée en 2000 par la communauté des communes de la Terre de Randon, permet d'identifier le parc national des Cévennes avec le mont Lozère et le mont Aigoual, les monts d'Aubrac, les monts du Cantal, les monts Dore, la Margeride avec notamment le Roc de Fenestre, le massif du Meygal, le massif du Mézenc ainsi que le lac de Charpal plus bas.
Sur le plateau sur le retour nous traversons des champs de myrtilles et nous pouvons y gouter
Le retour vers la voiture
Une des dernières randonnée le tour du Lac de Charptal
Lac de Charptal
Sur plus de 8 kilomètres, faire le tour complet du lac, le parcours est évident et épouse les contours du lac et traverse parfois des zones humides grâce à des passerelles.
Situé en Margeride sur le plateau du Palais du Roi, au pied du Truc de Fortunio, le lac de Charpal (180Ha classé Natura 2000), milieu des tourbières et de la flore lacustre.
Creusé au cœur du plateau du roi sur la rivière la Colagne, cette étendue d'eau d'une superficie de 190 ha s'inscrit dans un superbe paysage de Margeride.
Plus grand lac no-kill de France, Classé en parcours “sans tuer” intégral (no-kill), tous les poissons pêchés doivent obligatoirement et immédiatement être remis à l’eau.
Histoire
À l'issue de la Première Guerre mondiale, le Ministère de la Guerre a recherché des sites permettant le stockage de la poudre à canon confisquée aux Allemands, ainsi que les surplus français. Mandatée à cet effet, la poudrerie nationale de Toulouse choisit le site de Charpal, non habité, pour créer un dépôt de munitions sous-lacustre. C'est ainsi que l'on explique la construction entre 1923 et 1929 d'une ligne de chemin de fer d'une quinzaine de kilomètres destinée à acheminer dans un premier temps les matériaux nécessaires à la construction du barrage et, dans un second temps, les munitions à immerger. Le barrage est construit de 1925 à 1934, mais l'eau se révélant plus acide que prévu et provoquant des fuites dans la chaux produite sur place, deux brèches sont ouvertes dans le barrage afin de réduire de 25% la hauteur d'eau, afin de réduire le risque de rupture du barrage. Or, cette réduction de la hauteur d'eau ne permet plus la bonne réalisation du projet d'immersion de la poudre, le projet est alors abandonné et la ligne est déferrée en 1938.
En faisant le tour du lac nous avons trouvé le repas du soir c'est surtout Bernard que l'on croyait perdu et qui est ressorti du bois avec une belle cueillette
Le séjour se termine nous sommes sur la route du retour allez encore une petite rando pour se mettre en appétit.
A la découverte du lac du Moulinet
Sur les hauteurs de Marvejols La belle du Gévaudan, le Lac du Moulinet est un lac artificiel de 13 hectares inauguré en 1959. Il est situé sur le cours d’eau de la Crueize, lui offrant une faune et flore incroyable et de magnifiques paysages préservés. A 1 075 mètres d’altitude, le Lac du Moulinet à la jonction entre l'Aubrac et la Margeride. Au pied de l’Aubrac, le lac est inclus dans le périmètre du Parc Naturel Régional AUBRAC.
Marvejols une visite de la ville s'impose nous sommes en terrictoire du loup de Gévaudan
Midi est là nous trouvons un super restaurant 'La Carrière' la terrasse nous attends
Et bien voilà c'est fini une semaine formidable ,avec Bernard plus de GPS la carte a la main il nous dirige en main de maître et toujours la bonne humeur d'Anne Marie et bien sur l'amour de mon épouse que demander de plus
A refaire !
Retour a la maison 19 heurs